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Dans Paris Centre, la casse de l’école publique bat son plein !

Dernière mise à jour : 28 avr. 2023


Après l’hôpital, c’est au tour de l’école publique d’être abandonnée. Fermetures de lits et fermetures de classes relèvent de la même logique. Celle de dégrader le service public au profit du privé, plus cher pour les usagers, mais plus rentable pour les actionnaires. Et tant pis pour celles et ceux qui n’ont pas les moyens de se soigner en secteur non conventionné ou d’inscrire leurs enfants en école privée.


A Paris, les annonces pour la rentrée 2023 sont particulièrement inquiétantes. Au programme : suppression de 155 postes d’enseignant-es en maternelle et en élémentaire et de 182 de postes en collège et en lycée. Auxquelles s’ajoute la fermeture de 7 lycées professionnels. Une ampleur jamais vue !


Pour Paris Centre, cette casse se traduit par plus d’une dizaine de fermetures de classes.


Sont concernées les maternelles rue Vivienne (2e) et rue Chapon (3e) ; les élémentaires rue Etienne Marcel (2e), rue des Quatre fils (3e), rue de Turenne (3e) ; les polyvalentes rue Béranger (3e) ; rue Vaucanson (3e), rue de Moussy (4e).


Longue liste à laquelle s’ajoute la fermeture de toute la maternelle rue Paul Dubois. Dans les collèges et lycées, notamment Charlemagne, Victor Hugo et Montgolfier d’importantes fermetures de classes sont aussi programmées.


A Couperin, les parents d’élèves, membres du conseil d’administration s’indignent : « Les établissements publics doivent rester la voie majoritaire d’éducation pour les élèves, laïque, mixte et républicaine ». Tandis que les équipes enseignantes et éducatives observent que, dans le même temps, le nombre de classes dans le privé ne cesse, lui, d’augmenter.


Corine Faurgeron & Jacques Boutault co-président.es du groupe écologiste

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